En ces temps de la Grande Peur collective et sournoise, exaltée par les attentats aveugles et les médias, nous ressentons autour de nous l’épaississement de sa consistance.

Son existence se nourrissant de nos émotions face à la désolation que la violence aveugle et ses explosions engendrent. Comment ne pas avoir peur, quand nous ne savons pas où, quand et comment le prochain épisode psychotique de ces quelques marionnettes se déclenchera?

Nourrir des pensées de haine envers ceux qui détruisent impunément la vie des autres, semble être la réponse des politiques. Mais beaucoup moins celle des victimes, qui, bien que cherchant des réponses, n’attisent pas la violence de la rancoeur. Alors, serait-ce là, une des réponses à notre capacité humaine et spirituelle de ne pas fournir à cette pensée collective de la Grande Peur, plus de nous même, en la nourrissant et ainsi créer un égrégore encore plus sournois, qui étendrait ses tentacules énergétiques autour de nos villes et au dessus de nos habitations?