Ou Comment retrouver une vie sans leur dépendance.

AVANT DE COMMENCER LE SEVRAGE DES BENZODIAZÉPINE consulter votre médecin informez-vous auprès des professionnels de la santé et assurez-vous d’avoir un appui d’avoir un appui psychologique auprès de vos proches ou d’un bon psychothérapeute.

Vous avez compris que vous êtes devenus dépendants et vous ressentez maintenant certains des effets indésirables de cette forme d’addiction.

Vous pouvez décider, en restant confiant, de vous sevrez. Mais, un sevrage brutal est fortement déconseillée. Il est acquis que le sevrage se fera en diminuant très progressivement (sous le contrôle et l’approbation de votre médecin), les doses quotidiennes. Cette nécessité de diminution progressive permet à votre corps et votre cerveau de « s’ajuster », surtout après la prise pendant des années de cette substance.

Si un de vos proches est dans cette situation de dépendance et présentant des troubles psychologiques, n’hésitez pas à lui conseiller une hospitalisation ou un centre spécialisé pour désintoxication.

Partez du principe que votre sevrage sera peut-être un peu long à votre goût, mais qu’il est préférable de donner du temps à votre organisme.

Établissez avec votre médecin un programme de sevrage selon vos propres symptômes et suivez le.

Voici ce que préconise le professeur Heather Ashton:

Si vous soufrer d’insomnie prenez la majeure partie de votre dose quotidienne (que vous diminuerai lentement) au moment du coucher; Mais si vous n’arrivez pas à sortir de chez vous le matin, prenez une partie de votre dose dès le lever, tout en faisant attention aux effets secondaires de somnolence.

Soyez en phase avec votre médecin, et n’hésitez pas à lui demander qu’il comprenne que vous puissiez lui demander d’ajuster à tout moment votre programme en fonction de votre rythme. Certaines Benzodiazépines comme celles dites « à courte vie », permettent une baisse progressive dans les concentrations sanguines et cellulaires : Cf l’article en référence en bas de page.

N’augmentez pas les doses en cas de difficultés pouvant survenir dans votre vie. Au mieux, rester sur la dose à laquelle vous êtes arrivé, le temps de reprendre confiance en vous et en la réussite de ce projet. Le sevrage d’une benzodiazépine lent et régulier, sous votre contrôle, est presque toujours un succès.

Retrouvez les programmes proposés par le professeur Heather Ashton et discutez en, avant toute action, avec votre médecin qui vous guidera sur celui qui s’adaptera le mieux à votre cas: http://www.benzo.org.uk/freman/bzsched.htm

Connaître les symptômes du sevrage vous permettra d’apprendre à les accueillir et à les maîtriser. Mais ne commettez pas l’erreur de croire que vous les vivrez certainement, chaque individu réagissant en fonction de son métabolisme, de la longueur de la prise de cette substance, ainsi que des doses absorbées.

Voici les symptômes possibles: Anxiété; Dépression; Insomnie; Symptômes sensoriels: Acouphène, picotement, engourdissement, douleur profonde ou sensation de brûlure dans les membres, sensation de tremblement ou de vibration intérieure, sensations cutanées bizarres. Symptômes moteurs: douleur musculaire, faiblesse, crampes douloureuses, convulsions, sursauts, spasmes, crises de tremblement. Mémorisation et cognition faibles; Symptômes gastro-intestinaux.

Vous aider à gérer les symptômes et la période de sevrage, après une longue utilisation.

Certaines plantes pourront vous aider, mais documentez-vous en premier lieu sur leurs effets secondaires, leur dosage et prenez conseil auprès de votre médecin ou d’un excellent phytothérapeute. Ne prenez pas toutes les plantes connues pour agir sur l’anxiété et les troubles du sommeil en même temps, mais privilégiez celle qui vous convient le mieux.

La gestion de vos émotions et les divers accompagnements supplémentaires:

La Thérapie du comportement:

Elle vous permettra d’apprendre de nouveaux comportements de pensée, face à vos émotions ou certaines situations.

D’accéder à des outils qui vous aideront au quotidien à gérer votre peur et vos angoisses, tout en renforçant vos nouveaux objectifs.

La Visualisation:

Elle permet d’apprendre à créer des images dirigées (orientées vers des situations apaisantes et relaxantes; D’acquérir des outils performants adaptés à vos symptômes, en induisant l’effet de réduction de ces derniers.

Vous pouvez aussi vous aider avec les nombreuses cassettes ou vidéos relaxantes, pour vous y initier.

La Relaxation:

Elle vous permet d’utiliser au mieux votre respiration et la relaxation progressive des muscles réduisant la tension musculaire et par là même l’anxiété.

La Méditation et le Lâcher Prise:

Pendant votre séance de relaxation, vous pouvez en profiter pour méditer. Un voyage intérieur pendant lequel vous apprendrez à diriger le flux de vos pensées négatives pour les remplacer par celles plus positives.

Prenez-y du plaisir et profitez de ces beaux moments pour voyager dans les lieux apaisants et/ou réconfortants réels ou imaginaires qui vous apportent le calme et la douceur.

Dans cette période de sevrage, le Lâcher Prise est primordial vous que vous puissiez gérer les effets psychologiques de la dépendance. Le lâcher prise disciplinera votre propension à ressasser certaines idées négatives et vous aidera à vous centrer sur l’instant présent, en vous détachant progressivement de l’importance des symptômes et vous permettra de vous ancrer dans la réalité, afin de mieux observer ce qui vous entoure et de moins focaliser sur vos pensées obsessionnelles.

N’hésitez pas à vous tourner vers des Techniques complémentaires ou les médecines douces comme , l’Homéopathie, l’Aromathérapie (en vérifiant avec votre médecin les dosages et les produits qui vous sont adaptés), l’Hypnose, la réflexologie et l’Acupuncture. C’est en essayant différentes que vous trouverez celle qui vous convient le mieux.

La bienveillance envers vous même et les autres est primordiale. En acceptant votre passé sans culpabilité, vous pourrez plus facilement vous pardonner ce qui vous a amener à la dépendance. La période du sevrage doit pouvoir s’accompagner d’une grande bienveillance envers vous même. Comprenez que toutes expériences quelles qu’elles soient peuvent s’observer et se comprendre positivement.

Vous pouvez vous demander ce que votre dépendance et votre désir de vous en séparer à développer chez vous comme prises de conscience, comme qualités aussi. Il faut par exemple beaucoup de courage, de volonté, de résistance, etc.

Vous regarderez l’avenir comme une nouvelle étape dans votre vie, dans laquelle tout ce par quoi vous êtes passé aura une incidence bénéfique pour votre avenir, car vous aurez compris que les belles qualités acquises vous ont permis de grandir intérieurement et d’expérimenter ce qui dans un premier temps peut paraître négatif, mais qui parce que vous en êtes passé par là, vous a fait développer votre résistance et la compréhension de certaines expériences non résolues avant.

Enfin la pratique de divers sports vous permettra d’occuper votre mental et de pratiquer une autre forme de lâcher prise:

Aérobie, course raisonnée, natation, « pilates », Qi Gong, Taï Chi, marche ou toutes autres activités récréatives

Yoga – toutes les écoles de yoga et toutes les différentes techniques.

Libérer votre parole:

Après avoir choisi un interlocuteur privilégié possédant les qualités suffisantes d’écoute et de non jugement, parlez-lui de ce qui vous a mener vers la dépendance, mais aussi votre décision de sevrage et vos difficultés mais aussi vos petits et grands succès.

Si vous participer à un groupe de parole ou un forum, restez vigilant sur ce que vivent les autres, car si cela est leur expérience, cette dernière ne sera pas forcément la vôtre. Chaque histoire est différente, chaque organisme aussi et les difficultés des uns ne seront pas les vôtres automatiquement.

Gardez à l’esprit que vous seul, êtes en mesure de savoir ce qui vous convient le mieux, en terme de temps et de techniques. Car vous êtes l’unique capitaine de votre bateau, navigant à votre rythme vers votre propre direction.