Créer une relation de confiance

Le langage donne une structure pour échanger.

Il donne « le ton », établit un « état d’esprit », contribuant ainsi à créer une relation de confiance, de reconnaissance et de sécurité.

Dans la conversation, votre interlocuteur a besoin de se faire une représentation mentale de ce que vous lui dites afin de vous comprendre.

Pour cela, vous utiliserez deux outils de base en communication: reformuler et questionner.

Bien formuler sa pensée:

Il est important pour vous et votre interlocuteur de bien formuler votre pensée, pour cela il est préférable d’être clair, concis et de bien définir ce que vous désirez exprimer en des termes compréhensibles et adaptés.

Lorsque vous avez des difficultés à comprendre l’autre, reformuler ce qu’il vient de vous dire, vous permet alors de vérifier si votre compréhension est juste. Dans le cas contraire, votre interlocuteur s’empressera de rectifier sa formulation pour vous y aider.

En effet, la représentation sensorielle d’un mot varie d’un individu à un autre, et ces variations s’accentuent avec l’utilisation de mots abstraits. Il est donc parfois utile de connaître comment un mot ou une expression fait sens pour votre interlocuteur afin de mieux cerner son modèle du monde et d’obtenir des informations concrètes.

Lever les ambiguïtés:

Poser une question en remplaçant un terme abstrait par une expression dynamique. Poser une question directe sur l’expérience de l’interlocuteur.

Exemple avec un adolescent:

Ce dernier vous dit: « J’ai besoin d’un maximum de liberté à la maison ».

a) Vous pouvez substituer une expression dynamique au terme abstrait de « liberté »:

« Comment vis-tu la liberté à la maison? »

En revanche, si vous demandez: « Qu’est-ce que c’est pour toi la liberté ?», vous obtiendrez des généralités sur sa conception de la liberté, mais pas d’informations pertinente pour le contenu de l’entretien.

b) Vous pouvez poser aussi une question directe sur l’expérience de votre interlocuteur:

« Pour que je comprenne bien ce que tu entends par « liberté à la maison », peux-tu me donner un exemple où tu t’es senti particulièrement libre? »

Cette question faisant appel à la coopération de votre interlocuteur, puisque c’est vous qui ne comprenez pas …

Et n’oubliez pas de rassurer l’autre et même de lui glisser un petit compliment…

En vous souhaitant une belle journée communicative !